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Octobre - Tuber - ⵜⵓⴱⴻⵔ
Fin de la bataille d’Alger

Fin de la bataille d’Alger

Taggara n unmenɣi n lezzayer tamanaɣt

ⵜⴰⴳⴳⴰⵔⴰ ⵏ ⵓⵏⵎⴻⵏⵖⵉ ⵏ ⵍⴻⵣⵣⴰⵢⴻⵔ ⵜⴰⵎⴰⵏⴰⵖⵜ


Mort d'Ali la Pointe, de Hassiba Ben Bouali, du Petit Omar et de Mohamed Bouhmidi.


Tamettant n Ɛli Ɛemmar, Ḥasiba Ben-Buɛli, Ɛumar Ameẓyand Muḥemmed Bumḥidi.


ⵜⴰⵎⴻⵜⵜⴰⵏⵜ ⵏ ⵄⵍⵉ ⵄⴻⵎⵎⴰⵔ, ⵃⴰⵙⵉⴱⴰ ⴱⴻⵏ-Bⵓⵄⵍⵉ, ⵄⵓⵎⴰⵔ ⴰⵎⴻⵣⵢⴰⵏⴷ ⵎⵓⵃⴻⵎⵎⴻⴷ ⴱⵓⵎⵃⵉⴷⵉ.

Par Amezruy n Imazighen

ⵙ ⵖⵓⵔ ⴰⵎⴻⵣⵔⵓⵢ ⵏ ⵉⵎⴰⵣⵉⵖⴻⵏ

2020 - 2970

Massacre du 17 Octobre 1961

Timenɣiwt n 17 Tuber 1961

ⵜⵉⵎⴻⵏⵖⵉⵡⵜ ⵏ 17 ⵜⵓⴱⴻⵔ 1961


Le 17 Octobre 1961, les Algériens installés en France, sous le commandement du FLN organisent une manifestation interdite à Paris, la « septième Wilaya » contre un couvre feu qui leur est imposé depuis le mois de Janvier de la même année.

Les policiers parisiens, sous le commandement de Maurice Papon, alors préfet de police de Paris, commettent l'irréparable, et répriment fortement cette manifestation pacifique de la même manière qu'un maintien de l'ordre dans les pays colonisés.

Assassinat de Fatima Bedar

Timenɣiwt n Faṭima Beddar

ⵜⵉⵎⴻⵏⵖⵉⵡⵜ ⵏ ⴼⴰⵟⵉⵎⴰ ⴱⴻⴷⴷⴰⵔ

Fatima, cette jeune fille de 15 ans, martyre malgré elle, a été lâchement assassinée et jetée à l'eau, par des criminels qui ne seront malheureusement jamais punis lors de la manifestation pacifique du 17 Octobre 1961.


Création de l’IRCAM

Asnulfu n IRCAM – ⴰⵙⵏⵓⵍⴼⵓ ⵏ ⴰⴰⵜⵜ

17 Octobre 2001 – 17 Tuber 2001 – 5 ⵜⵓⴱⴻⵔ 2951


L’Institut royal de la culture amazigh (IRCAM), est un institut académique de l'État marocain chargé de la promotion de la culture amazighe et du développement des langues amazigh.

L'Institut a été fondé par le dahir (décret royal) n°1-01-299 du 17 octobre 2001, annoncé le même jour par le roi Mohammed VI dans son discours d'Ajdir.

L'Institut a pour but de promouvoir la culture amazigh ainsi que le développement de tamazight.

L'IRCAM a poursuivi les travaux du « néo-tifinagh » élaboré dans les années 1970 par des militants kabyles.

Par Amezruy n Imazighen

ⵙ ⵖⵓⵔ ⴰⵎⴻⵣⵔⵓⵢ ⵏ ⵉⵎⴰⵣⵉⵖⴻⵏ

2020 - 2970

 
 

Massacre du 17 Octobre 1961 – Timenɣiwt n 17 Tuber 1961

ⵜⵉⵎⴻⵏⵖⵉⵡⵜ ⵏ 17 ⵜⵓⴱⴻⵔ 1961

Massacre du 17 Octobre 1961

Massacre du 17 Octobre 1961

Timenɣiwt n 17 Tuber 1961

ⵜⵉⵎⴻⵏⵖⵉⵡⵜ ⵏ 17 ⵜⵓⴱⴻⵔ 1961


Le 17 Octobre 1961, les Algériens installés en France, sous le commandement du FLN organisent une manifestation interdite à Paris, la « septième Wilaya » contre un couvre feu qui leur est imposé depuis le mois de Janvier de la même année.

Les policiers parisiens, sous le commandement de Maurice Papon, alors préfet de police de Paris, commettent l'irréparable, et répriment fortement cette manifestation pacifique de la même manière qu'un maintien de l'ordre dans les pays colonisés.

Des Algériens sont assassinés sous le coup des matraques, certains, morts ou vivants, sont jetés lâchement dans la Seine. Tandis que ceux qui ont eu la chance de rester en vie, sont entassés dans des bus de la RATP, réquisitionnés alors par la préfecture de police parisienne pour les mettre en garde à vue.

La manifestation du 17 Octobre 1961, se voulait pacifique sans revendications autres que l'abolition du couvre-feu injuste imposé aux travailleurs Algériens.

Femmes et enfants étaient également présents, toutes et tous habillés en « habit du dimanche ». Le but était de se promener dans des lieux où les Algériens n'avaient pas l'habitude tels que les Grand Boulevards, et les Boulevards Saint-Michel et Saint-Germain, quartiers très animés de Paris.

« La Gueule du Loup » , 17 Octobre 1961 par Kateb Yacine

Peuple français, tu as tout vu

Oui, tout vu de tes propres yeux.

Tu as vu notre sang couler

Tu as vu la police

Assommer les manifestants

Et les jeter dans la Seine.

La Seine rougissante

N’a pas cessé les jours suivants

De vomir à la face

Du peuple de la Commune

Ces corps martyrisés

Qui rappelaient aux Parisiens

Leurs propres révolutions

Leur propre résistance.

Peuple français, tu as tout vu,

Oui, tout vu de tes propres yeux,

Et maintenant vas-tu parler ?

Et maintenant vas-tu te taire ?

Par Amezruy n Imazighen

ⵙ ⵖⵓⵔ ⴰⵎⴻⵣⵔⵓⵢ ⵏ ⵉⵎⴰⵣⵉⵖⴻⵏ

2020 - 2970

 

Assassinat de Fatima Bedar

Timenɣiwt n Faṭima Beddar

ⵜⵉⵎⴻⵏⵖⵉⵡⵜ ⵏ ⴼⴰⵟⵉⵎⴰ ⴱⴻⴷⴷⴰⵔ

Fatima Bedar naît en 1946 à Tichy et grandit à Stains, en Seine-Saint-Denis. Son père Hocine était tirailleur durant la Seconde Guerre mondiale. Elle étudie au collège de la rue des Boucheries, à Saint-Denis.

Indépendantiste dès son plus jeune âge, elle est initiée par son père, qui l'emmène avec lui à des réunions clandestines.

Le 17 octobre 1961, la fédération de France du FLN appelle à une manifestation pacifique à Paris, afin de protester contre un couvre-feu proclamé quelques jours plus tôt et visant uniquement les Algériens. Les parents de Fatima Bedar souhaitant y prendre part, ils demandent à ce que leur fille aînée garde ses frères et sœurs. Cependant, elle aussi veut manifester. Ils se disputent, Fatima Bedar ne rentre le soir et ses parents restent chez eux pour l'attendre. Elle rejoint seule la manifestation. La police massacre par dizaines les manifestants ; Fatima Bedar meurt, alors âgée de quinze ans.

Hocine Bedar signale sa disparition le lendemain. Le corps de Fatima Bedar, coincé dans une écluse du canal Saint-Denis, est remonté de la Seine deux semaines plus tard ; son père l'identifie le 31 octobre. Il est obligé de signer un procès-verbal affirmant que Fatima s'est suicidée par noyade. Pendant longtemps, les parents cachent à leurs enfants la cause de la mort de leur sœur aînée.

 

Fatima, cette jeune fille de 15 ans, martyre malgré elle, a été lâchement assassinée et jetée à l'eau, par des criminels qui ne seront malheureusement jamais punis lors de la manifestation pacifique du 17 Octobre 1961.

Ne l'oublions jamais.

WERǦIN AD NETTU ! – ⵡⴻⵔⴵⵉⵏ ⴰⴷ ⵏⴻⵜⵜⵓ !
N'OUBLIONS JAMAIS ! – NEVER FORGET !

En savoir plus :

https://lemag.seinesaintdenis.fr/Fatima-pour-memoire?fbclid=IwAR2ssNJGNiC4sy6n1wSKSum2MBZbw00Pl1vfE2QSlsJvtSk8D2aKajmSo7Y

https://lejsd.com/content/djoudi-n%E2%80%99oublie-pas-sa-s%C5%93ur-fatima-bedar?fbclid=IwAR2aDbAstjeKwgFLzwEQCu-ZLjd6iBMKoAz63EMTof0YjB7sp47ylytFE44

Par Amezruy n Imazighen

ⵙ ⵖⵓⵔ ⴰⵎⴻⵣⵔⵓⵢ ⵏ ⵉⵎⴰⵣⵉⵖⴻⵏ

2020 - 2970

 
 

Assassinat de Krim Belkacem

Timenɣiwt n Krim Belqasem

ⵜⵉⵎⴻⵏⵖⵉⵡⵜ ⵏ ⴽⵔⵉⵎ ⴱⴻⵍⵇⴰⵙⴻⵎ
 

Krim Belkacem, naît un 15 décembre 1922 à Aït Yahia Moussa, en Kabylie, en Algérie, et eurt assassiné le 18 octobre 1970 à Francfort, en Allemagne.

Il est un homme politique algérien, chef historique du Front de libération nationale durant la guerre d'indépendance algérienne.

C'est Krim Belkacem qui signera l'acte d'indépendance de l'Algérie (Les Accords d'Évian) en tant que plus gradé des anciens maquisards et seul membre des six qui ont déclenché le premier novembre encore en vie et non prisonnier, mais surtout en tant que vice-président du GPRA.

Expédition des Portes de Fer

Tamenzagt n Tiwwura n Wuzzal

ⵜⴰⵎⴻⵏⵣⴰⴳⵜ ⵏ ⵜⵉⵡⵡⵓⵔⴰ ⵏ ⵡⵓⵣⵣⴰⵍ

18 Octobre 1839 – 18 Tuber 1839 – 6 ⵜⵓⴱⴻⵔ 2789


L'expédition des Portes de Fer, également appelée expédition des Bibans est une opération militaire de l'armée française en octobre 1839, visant à établir une liaison terrestre entre Alger et Constantine, en passant par deux défilés des monts Bibans, dits « les Portes de Fer ». Elle a lieu dans un contexte de rivalité entre l'émir Abd el Kader et les Français dans le sud de la Kabylie par alliés interposés.

Les Mokranis, seigneurs locaux, sont alors divisés en deux faction : Abdesslam Mokrani, est reconnu comme khalifa (allié, représentant) de la Medjana par Abd el Kader alors que Ahmed El Mokrani est reconnu comme khalifa de la Medjana par la France. Ahmed Mokrani, permet aux troupes françaises de passer les Portes de Fer, leur donnant l'autorisation de passage pour contrer l'influence d'Abdesslam, allié à l'émir Abd El Kader. Il reconstitue son fief et triomphe d'Abdesslam Mokrani en 1841. La traversée de ce territoire ne respectant pas les clauses du traité de la Tafna signé en 1837 avec l'émir Abd el-Kader, celui-ci est amené à reprendre les hostilités.

Par Amezruy n Imazighen

ⵙ ⵖⵓⵔ ⴰⵎⴻⵣⵔⵓⵢ ⵏ ⵉⵎⴰⵣⵉⵖⴻⵏ

2020 - 2970

Bataille de Zama

 

Bataille de Zama

Anmenɣi n Zama – ⴰⵏⵎⴻⵏⵖⵉ ⵏ ⵣⴰⵎⴰ


La bataille de Zama fut, en -202, un affrontement décisif de la deuxième guerre punique.

Elle vit s'affronter les armées romaines d'une part, dirigées par Scipion l'Africain et le roi numide massyle Massinissa, contre l'armée carthaginoise, dirigées par Hannibal et le roi numide massæsyles Syphax qui perdirent la guerre.

Peu après celle-ci, le sénat carthaginois signa un traité de paix mettant fin à dix-huit ans de guerre.

Zama se trouve à Siliana (nord-ouest de la Tunisie), une inscription existe à l'emplacement du fameux champ de bataille de Zama près de Naraggara, sur la route de Carthage.

Plusieurs auteurs la situent en Algérie,à Ksiba Meraou (M'Raou ?) commune de Khedara, en Algérie.

Par Amezruy n Imazighen

ⵙ ⵖⵓⵔ ⴰⵎⴻⵣⵔⵓⵢ ⵏ ⵉⵎⴰⵣⵉⵖⴻⵏ

2020 - 2970

 

Expédition d'Alger de Charles Quint

Tamenzagt n charles quint ɣef tziri

ⵜⴰⵎⴻⵏⵣⴰⴳⵜ ⵏ ⵛⴰⵔⵍ-ⴽⴰⵏ ⵖⴻⴼ ⵜⵣⵉⵔⵉ

20 Octobre 1541 – 20 Tuber 1541 – 9 ⵜⵓⴱⴻⵔ 2491

L’expédition d'Alger est menée par Charles Quint entre le 20 octobre et le 1er novembre 1541.

Conforté par son succès lors de la conquête de Tunis en 1535, Charles Quint décide d’attaquer Alger et d’en finir avec les barbaresques qui sèment la terreur en Méditerranée occidentale. Toutes les nations de la Méditerranée occidentale, hormis la France, alliée du sultan Soliman, participent à cette expédition et plusieurs de ses alliés mettent en garde l'empereur contre le fait d'attaquer tard dans l'année : aucune entreprise navale d'importance ne peut se faire en hiver, entre septembre et mars. Mais l'empereur passe outre et organise cette expédition pour s'assurer le contrôle de la Méditerranée occidentale. Cette expédition se terminera mal du fait d'une forte tempête qui jettera à la côte une partie de la flotte de Charles Quint. Celui-ci fera retraite en bon ordre jusqu'au cap Matifou pour rembarquer et se réfugier à Bougie.

 

Manifestation des femmes Algériennes – Tikli n tlawin Tizzayriyin – ⵜⵉⴽⵍⵉ ⵏ ⵜⵍⴰⵡⵉⵏ ⵜⵉⵣⵣⴰⵢⵔⵉⵢⵉⵏ

20 Octobre 1961 – 20 Tuber 1961 – 9 ⵜⵓⴱⴻⵔ 2911

Le 20 octobre 1961, en réaction à la sauvage répression du 17 octobre à Paris, les Algériennes

montent au créneau dans toute la France. (Lire poste suivant)

Assassinat de Mouammar Kadhafi Timenɣiwt n Mɛemmer Lqeddafi – timenviwt n Moemmer Lqeddafi

20 Octobre 2011 – 20 Tuber 2011 – 9 ⵜⵓⴱⴻⵔ 2911

Chute de la Grande Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire et Socialiste (1969 - 2011)

Par Amezruy n Imazighen

ⵙ ⵖⵓⵔ ⴰⵎⴻⵣⵔⵓⵢ ⵏ ⵉⵎⴰⵣⵉⵖⴻⵏ

2020 - 2970

 
Manifestation des femmes Algériennes à P

 

Manifestation des femmes Algériennes

Tikli n tlawin Tizzayriyin

ⵜⵉⴽⵍⵉ ⵏ ⵜⵍⴰⵡⵉⵏ ⵜⵉⵣⵣⴰⵢⵔⵉⵢⵉⵏ


Le 20 octobre 1961, en réaction à la sauvage répression du 17 octobre à Paris, les Algériennes
montent au créneau dans toute la France.

Témoignage de Nadira :

Nous devions nous rendre à la manifestation qui devait se dérouler à 12h au Châtelet pour
crier tout ce qui nous tenait à cœur depuis tant d’années (…) Là, ont surgi quatre ou cinq agents vêtus de gilets pare-balles.

L’un d’eux s’est avancé et nous a demandé nos papiers. Nous lui avons demandé si on pouvait partir, il nous a regardées avec colère et nous a dit : « Pas du tout ! Montez en voiture et en vitesse ! »

Le car était très grand, plein de nos sœurs de tout âge, célibataires, mariées, mères de famille avec
des enfants.

Nos sœurs étaient venues de tous les coins. Une sœur s’est précipitée à la porte du car et s’est sauvée ; trois agents accoururent et l’ont rattrapée. L’un d’eux lui a donné un coup de pied et elle l’a insultée et lui a craché à la figure. »

Au feu rouge, les journalistes nous photographièrent. Nous avons cassé les tables, les bancs, les lampes, écrit au rouge à lèvres étant donné que nous n’avions pas de craie.

L’inspecteur est venu et a crié : ‘‘Qui a écrit vive le FLN ?’’ Nous lui avons répondu en criant toutes ensemble que c’était nous. Il nous a dit : ‘‘Qui va payer les tables, les bancs, les lampes cassées ?’’

Il nous a dit : ‘‘Moi, si je n’aime pas un pays, je n’y vais pas’’. Nous lui avons répondu que tout notre pays était rempli de postes de colons et qu’une fois qu’ils nous laisseront la place, nous on ira.

Il nous a dit : ‘‘On va vous donner votre Algérie, vous casserez des
cailloux’’. Nous avons répondu que nous serions très heureuses (…)

En savoir plus :

https://www.socialgerie.net/IMG/pdf/1961_Femmes_prennent_le_relais.pdf?fbclid=IwAR3P8EDf-egJctj7MOWYTnzWICIMXN1_fkhTCQpwxTrSDK_p8rlR9mPk-o4

Par Amezruy n Imazighen

ⵙ ⵖⵓⵔ ⴰⵎⴻⵣⵔⵓⵢ ⵏ ⵉⵎⴰⵣⵉⵖⴻⵏ

2020 - 2970

 
Naissance de Hamid Cheriet

 

Naissance de Hamid Cheriet

Talalit n Ḥamid Ceryat

ⵜⴰⵍⴰⵍⵉⵜ ⵏ ⵃⴰⵎⵉⴷ ⵛⴻⵔⵢⴰⵜ


Hamid Cheriet, plus connu sous son nom de scène Idir, naît un 25 octobre 1945 à Aït-Lahcène en Algérie. Il nous quittera malheureusement cette année, le 2 Mai 2020 à l'âge de 74 ans à Paris.

Aujourd'hui Idir aurait eu 75 ans, il repose au près des plus grands artistes et personnalités du monde au cimetière du Père Lachaise à Paris.

Idir, était l'un des pionniers de la chanson amazigh d'expression kabyle, il a joué un rôle essentiel dans la lutte pour la reconnaissance de la culture amazigh.
Il fut parmi les précurseurs de la cause amazigh.

Son travail et son talent seront gravés à jamais dans le panthéon de la culture amazigh.

Idir a su articuler la musique traditionnelle kabyle aux musiques du monde, véritable humaniste et ambassadeur de la paix entre les hommes.

Nos pensées les plus sincères accompagneront toujours sa famille ainsi que ses proches.

Fell-as leɛfu n Ṛebbi da Idir ...

(1945 - 2020) - (2895 - 2970)

Un grand merci à sa fille Tanina Cheriet ainsi qu'à son fils, pour m'avoir si gentiment fourni la photo originale de leur père lorsqu'il était âgé d'une dizaine d'années environ.

Par Amezruy n Imazighen

ⵙ ⵖⵓⵔ ⴰⵎⴻⵣⵔⵓⵢ ⵏ ⵉⵎⴰⵣⵉⵖⴻⵏ

2020 - 2970

Fondation de Tizi Ouzou

 

Fondation de Tizi Ouzou

Tasuki n Tizi Wezzu

ⵜⴰⵙⵓⴽⵉ ⵏ ⵜⵉⵣⵉ ⵡⴻⵣⵣⵓ


Tizi Ouzou fut fondée par décret impérial le 27 octobre 1858, stipulant, dans son article premier, qu’« il est créé, dans la subdivision de Dellys, province d’Alger (…) un centre de population européenne de quatre-vingt-quatorze feux, qui portera le nom de Tizi-Ouzou ».

Pendant environ un siècle, de 1858 date de sa fondation officielle, à 1954 date du début de la guerre de libération, Tizi Ouzou était resté un bourg colonial et un grand marché hebdomadaire ouvert à la population du versant occidental du Djurdjura.

Tizi Ouzou fête aujourd'hui ses 168 ans !


Amulli Ameggaz i Tizi Wezzu !
ⴰⵎⵓⵍⵍⵉ ⴰⵎⴻⴳⴳⴰⵣ ⵉ ⵜⵉⵣⵉ ⵡⴻⵣⵣⵓ !

Par Amezruy n Imazighen

ⵙ ⵖⵓⵔ ⴰⵎⴻⵣⵔⵓⵢ ⵏ ⵉⵎⴰⵣⵉⵖⴻⵏ

2020 - 2970

Naissance de Mouloud Kaneb

Talalit n Mulud Kaneb

ⵜⴰⵍⴰⵍⵉⵜ ⵏ ⵎⵓⵍⵓⴷ ⴽⴰⵏⴻⴱ

28 Octobre 1940 – 28 Tuber 1940 – 17 ⵜⵓⴱⴻⵔ 2890


Mouloud Kaneb naît le 28 octobre 1940 à Ouadhias ( Ighil Iguelmimen), il est ancien membre de l’Académie Berbère et militant de la cause amazigh, il est décédé 29 Septembre 2020 chez lui à Antony en France à l’âge de 80 ans.


Fell-as leɛfu n Ṛebbi a mass Mulud  😔...


Décès de Kateb Yacine Tamettant n Kateb Yasin

ⵜⴰⵎⴻⵜⵜⴰⵏⵜ ⵏ ⴽⴰⵜⴻⴱ ⵢⴰⵙⵉⵏ
(1929 - 1989) – (2879 - 2939)

28 Octobre 1989 – 28 Tuber 1989 – 17 ⵜⵓⴱⴻⵔ 2939

Kateb Yacine, naît le 2 août 1929 à Constantine, et meurt le 28 octobre 1989 à Grenoble, en France.

Il était un écrivain, poète, romancier, dramaturge, metteur en scène, essayiste et journaliste algérien.

Originaire de l'Aurès, il s'oppose à l'arabisation forcée de l'Algérie d'après-indépendance.

Il donnera comme nom à son fils « Amazigh Kateb » qui est musicien.

Fortement touché par la Guerre d'Algérie, il dira que son sentiment patriotique algérien naîtra lors des événements du 8 Mai 1945 (qu'il vit), il avait 16 ans.

Ses œuvres sont étudiées dans le monde entier, il est une référence incontournable de la littérature algérienne.


Assassinat de Mouhcine Fikri

Timenɣiwt n Muḥsin Fikri

ⵜⵉⵎⴻⵏⵖⵉⵡⵜ ⵏ ⵎⵓⵃⵙⵉⵏ ⴼⵉⴽⵔⵉ

28 Octobre 2016 – 28 Tuber 2016 – 17 ⵜⵓⴱⴻⵔ 2966


Mouhcine Fikri était un poissonnier rifain d'Al-Hoceima, le 28 Octobre 2016, la police marocaine lui confisque 500 kg d'espadon.

 

Mouhcine s'oppose à la destruction de sa marchandise saisie par la police, il est happé par la benne à ordures dans des conditions étranges.


Le tragique événement est une étincelle qui envenime tout le Rif puis tout le Maroc jusqu'à aujourd'hui. 

Par Amezruy n Imazighen

ⵙ ⵖⵓⵔ ⴰⵎⴻⵣⵔⵓⵢ ⵏ ⵉⵎⴰⵣⵉⵖⴻⵏ

2020 - 2970

Naissance d’Amirouche Aït Hamouda

 

Naissance d’Amirouche Aït Hamouda

Talalit n Ɛmiruc At Ḥemmuda

ⵜⴰⵍⴰⵍⵉⵜ ⵏ ⵄⵎⵉⵔⵓⵛ ⴰⵜ ⵃⴻⵎⵎⵓⴷⴰ

 

Amirouche Aït Hamouda naît un 31 octobre 1926 à Tassaft Ouguemoun en Algérie, il meurt au combat au sud de Boussada en Algérie le 28 mars 1959.

 

Surnommé par les Français « Le loup de l'Akfadou » ou encore « Amirouche le terrible », il est un colonel de l'Armée de libération nationale (ALN) et chef de la wilaya III pendant la guerre d'indépendance de l'Algérie.

 

À moins de trente ans, il prend de sa propre initiative le commandement de la wilaya III. Il devient, selon son biographe Saïd Sadi, la bête noire de la France, qui mobilise vainement, pour en venir à bout, près de 11 000 hommes, lors de l’opération Brumaire en 1958.

 

Rencontre avec Krim Belkacem :

Au début de l'année 1955, on signale au chef de la Wilaya III, Krim Belkacem qu'un certain Amirouche avait pris de sa propre initiative le commandement de la région de Michelet, après la mort de son chef Amar Ait Chikh. Il décide de juger lui-même, par un contact direct, s'il doit s'attacher ou éliminer Amirouche.

 

Il s'installe, avec son escorte, à Illiten sur les hauteurs du Djurdjura, et il envoie à Ouacif un émissaire chargé de dire à Amirouche qu'il doit se présenter, seul, dès le lendemain, à ce P.C. bien camouflé. Krim Belkacem calcule que, compte tenu de la distance Ouacif-Illiten, le voyageur devrait atteindre le P.C. au coucher du soleil.

 

Amirouche arrive, en fait, avec quatre heures d'avance sur l'horaire prévu. Ce grand gaillard, moustachu et barbu, montre ainsi ses qualités de « coureur de djebels », un marcheur infatigable, capable d'abattre soixante-dix kilomètres dans sa journée et passe un premier test favorable. Krim Belkacem, qui avait une grande habitude des hommes de la montagne, le jugea très rapidement.

 

Krim Belkacem demande des comptes à Amirouche concernant sa prise de pouvoir. Habile, Amirouche explique que s'il n'était pas intervenu, les combattants, désorientés par la mort d'Amar Ait Chikh, se seraient dispersés en petits groupes anarchiques ou seraient rentrés chez eux.

Il donna à Krim Belkacem, ébahi, des comptes rendus d'activité très bien rédigés d'une petite écriture fine, avec le nom des hommes, les comptes financiers au centime près. II n'y avait pas d'équivoque. Krim le jugea ferme et décidé, mais obéissant et remarquablement organisé.

 

Le 6 mars 1959, Amirouche se met en route pour Tunis pour rencontrer le GPRA.

 

Amirouche et son escorte sortent de Kabylie et passent vers le sud, entre Djelfa et Boussada, avant de rejoindre la frontière tunisienne.

 

Le colonel Ducasse du 6e RPlMa français, informé de l'itinéraire et des horaires, décide de leur tendre une embuscade entre le djebel Tsameur et le djebel Djininibia, à 75 kilomètres au sud de Boussada.

 

L'aviation et les canons des EBR Panhard pilonnent les grottes. Après un combat violent (40 djounoud contre 2 500 soldats français), on dénombre cinq prisonniers et trente-cinq tués algériens. Parmi les cadavres se trouvent ceux du colonel Amirouche et de Si El Haouès.

Par Amezruy n Imazighen

ⵙ ⵖⵓⵔ ⴰⵎⴻⵣⵔⵓⵢ ⵏ ⵉⵎⴰⵣⵉⵖⴻⵏ

2020 - 2970

Envoie du premier satellite artificiel f
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