Ensemble, écrivons la suite de la Grande Histoire Amazigh...
 |  |  |  |  |  |
|---|---|---|---|---|---|
 |  |  |  |  |  |
 |  |  |  |  |  |
 |  |
Naissance de l’Émir Abdelkader
Talalit n Lamir Ɛebdelqader
ⵜⴰⵍⴰⵍⵉⵜ ⵏ ⵍⴰⵎⵉⵔ ⵄⴻⴱⴷⴻⵍⵇⴰⴷⴻⵔ
(1808 - 1883) – (2758 - 2833)
[REPOST 26 MAI 2020]
Biographie :
Abdelkader naît en 1808 près de la ville de Mascara (ouest algérien), sa famille est originaire du Rif. Son père, Mohieddine, était devenu, au début du XIXe siècle, le chef spirituel d'une communauté à Mascara qui manifestait son hostilité à la domination turque.
Résistance à l'invasion française :
En 1832, il est élu Sultan par l'assemblée avec enthousiasme, suite au refus de son père d'occuper ce poste, (car trop vieux). Abdelkader se contente du titre d'émir, car il reconnaît comme son père la suprématie du sultan du Maroc.
En 1833, Abdelkader reprend la résistance et étend son influence.
En juillet 1834, lors de la Bataille de la Macta, il rencontre les forces françaises où les Français subissent une défaite inattendue.
Le 30 mai 1837, après de longues négociations, est signé le traité de la Tafna. Ce traité donne encore plus de contrôle sur les parties intérieures de l'Algérie à Abdelkader, mais avec la reconnaissance du droit de la France à la souveraineté impériale.
Pendant une décennie, jusqu'en 1842, remporte de nombreuses batailles à une occasion, il libère même ses captifs français simplement parce qu'il n'a pas assez de nourriture pour les nourrir.
Capitulation :
En 1847, Abdelkader est contraint de se rendre. Son échec à obtenir le soutien des tribus de l'Est, à l'exception des Kabyles de l'ouest, contribue à l'étouffement de la rébellion. Et un décret d'Abd al-Rahman du Maroc, bannit l'émir de tout son royaume.
Le 21 décembre 1847, Abdelkader se rend au général Louis de Lamoricière, Abdelkader remet symboliquement son cheval de bataille à Henri d'Orléans.
Par Amezruy n Imazighen
ⵙ ⵖⵓⵔ ⴰⵎⴻⵣⵔⵓⵢ ⵏ ⵉⵎⴰⵣⵉⵖⴻⵏ
2020 - 2970
Naissance de Slimane Azem
Talalit n Sliman Ɛazem
ⵜⴰⵍⴰⵍⵉⵜ ⵏ ⵙⵍⵉⵎⴰⵏ ⵄⴰⵣⴻⵎ
(1918 - 1983) – (2868 - 2933)
Il est celui qui a chanté contre l’oppression coloniale, pour les immigrés algérien en France pendant la guerre d’Algérie, il fut également déporté en Allemagne par les nazis et sera libéré en 1945 par les forces américaines.
En 1970, il est le premier nord-africain avec la chanteuse kabyle Noura à faire disque d’or . Malgré son combat engagé contre l’oppression coloniale, il est interdit d’Algérie après l’indépendance.
Il mourra un 28 janvier 1983 à l’âge de 64 ans à Moissac en Tarn et Garonne en France.
Sa jeunesse manger par les tunnels du métro et les camps allemands, ses musiques censurées par l’oppression coloniale puis interdit de son pays natal pour qui il s’est battu et qui l’a tant passionné...
Repose en paix Da Sliman Ɛazem (1918 - 1983) - (2868 - 2933).
Par Amezruy n Imazighen
ⵙ ⵖⵓⵔ ⴰⵎⴻⵣⵔⵓⵢ ⵏ ⵉⵎⴰⵣⵉⵖⴻⵏ
2020 - 2970
Massacre De Bentalha Afernas N Ben Ṭelḥa
ⴰⴼⴻⵔⵏⴰⵙ ⵏ Bⴻⵏ ⵜⴻⵍⵃⴰ
ARTICLE DE FRANCE 24 :
« Dans la nuit du 22 au 23 septembre 1997, Bentalha, petite ville de la banlieue sud d'Alger, est le théâtre d'un massacre d'une violence inouïe. De 22 h 30 à 4 h du matin, plus de 400 personnes (moins d'une centaine, selon les sources officielles) sont assassinées par plusieurs dizaines d'hommes habillés de tuniques afghanes, portant de longues barbes, au visage parfois dissimulé sous une cagoule. Armés de couteaux, machettes, haches et armes à feu, ils attaquent méthodiquement les maisons situées dans deux quartiers : Haï el-Djilali et Haï Boudoumi. Lorsque la tuerie débute, la ville est plongée dans le noir car les assaillants ont pris soin de couper le courant.
[...]
Les bourreaux décapitent, brûlent, exécutent, éventrent les femmes enceintes, jettent les bébés à terre ou les mettent au four… Alors qu'en cet été 1997, cette tuerie n'est ni la première, ni la plus meurtrière, elle atteint un niveau de barbarie jusque-là inégalé. Seule l'aube vient mettre un terme à leur macabre besogne.
[...]
Messaoud, 60 ans, a survécu au massacre de sa famille. "J'y penserai jusqu'à mon dernier souffle" ; "Ils ont tué tous mes enfants. Il ne reste que moi. Il n'y a plus rien."
[...]
Pour travailler avec des enfants traumatisés les scènes de massacres, les équipes de psychologues et de psychiatres du centre d'aide psychologique de Bentalha ont eu recours au dessin. À l'aide de crayons de couleurs, les enfants finissent par coucher sur le papier ce qu’ils n’arrivent pas à formuler à l’oral. Le noir et le rouge dominent dans les images de cette nuit d'horreur qu’ils dévoilent progressivement. Certains dessins évoquent l'égorgement ou la décapitation de leurs parents, de leurs frères et sœurs. »
Source :
Par Amezruy n Imazighen
ⵙ ⵖⵓⵔ ⴰⵎⴻⵣⵔⵓⵢ ⵏ ⵉⵎⴰⵣⵉⵖⴻⵏ
2020 - 2970
Expulsion des Morisques d’Espagne
Assuffeɣ n Yimuṛiyen seg Sbanya
ⴰⵙⵙⵓⴼⴼⴻⵖ ⵏ ⵢⵉⵎⵓⵕⵉⵢⴻⵏ ⵙⴻⴳ ⵙⴱⴰⵏⵢⴰ
L'aventure nord-africaine en Espagne ne s'est pas arrêté en 1492.
En 1492, certains sont restés (1492 - 1502 petit temps de tolérance en Espagne catholique), d'autres sont partis.
Ceux restés sont devenus des mudéjars (sujets musulmans).
Le 14 février 1502 un édit est promulgué, il impose aux mudéjars de choisir entre la conversion au catholicisme ou à l'exil. Cet édit met fin à 791 ans de pratique officiel de l'Islam en Espagne.
Certains mudéjars sont restés et sont maintenant appelé les "morisques". La politique de conversion massive a duré de 1499 à 1526.
En réalité, les morisques, pratiquaient l'Islam en cachette. C'est sans doute une des raisons qui a conduit à leur expulsion en 1609 ? Ou alors une politique de pureté du sang ?
Révolte des Alpujarras
En 1567, une sanction pragmatique est mise en place contre les morisques, les interdisant à avoir des armes. Aux nouveaux-chrétiens que l’on surprendrait avec une arme, leur serait réservée la peine de galères à perpétuité. La régence d'Alger a envoyé une quarantaine de galères et de galiotes chargées d’armes et de soldats à Almería, mais l’expédition était globalement un échec.
L'Expulsion :
Le 22 septembre 1609, le roi Philippe III d'Espagne promulgue un édit qui oblige le strict abandon des territoires espagnols par les morisques (pourtant catholiques). Il est très difficile de savoir combien de morisques étaient présents avant et après l'expulsion (sans compté ceux qui ont échappés à cet événement, certains expulsés seraient même revenus). Henri Lapeyre, dans son ouvrage classique sur ce sujet propose 270 000 expulsés.
El conde de Salazar (responsable de las expulsiones) dans sa lettre à Philippe III d'Espagne du 8 août 1615 dira : « ... autant de morisques sont rentrés qu'ils en étaient sorti, par la bonne volonté avec laquelle les habitants les reçoivent... »
Par Amezruy n Imazighen
ⵙ ⵖⵓⵔ ⴰⵎⴻⵣⵔⵓⵢ ⵏ ⵉⵎⴰⵣⵉⵖⴻⵏ
2020 - 2970
Mort de Cheikh Hamdi Benani
Tamettant n Ccix Ḥemdi Bennani
ⵜⴰⵎⴻⵜⵜⴰⵏⵜ ⵏ ⵛⵛⵉⵅ ⵃⴻⵎⴷⵉ ⴱⴻⵏⵏⴰⵏⵉ
(1943 - 2020) – (2893 - 2970)
Hamdi Benani, naît un 1er janvier 1943 à Annaba dans la wilaya d'Annaba en Algérie et meurt aujourd'hui, ce 21 septembre 2020 dans la même ville.
Cheikh Hamdi Benani de son nom de scène est un chanteur et musicien de malouf algérien.
Son oncle qui était musicien du grand maître M’hamed El Kourd l’encourage quand il l’a remarqué pour sa capacité d’interprétation de chansons et pour sa voix. Il remporte d’ailleurs un premier prix de la chanson à l’âge de 16 ans.
Le public le découvre pour la première fois en 1963 quand il interprète d’une manière remarquable le titre Ya Bahi El Djamel, ce qui contribue à la concrétisation publique de sa carrière en tant que violoniste et chanteur.
Hamdi Benani réussit à apporter un nouveau souffle à la musique Malouf et une certaine vivacité avec ses titres Mahbounati ou encore Adala Ya Adala, ce qui lui vaut un large succès auprès du public.
Il est surnommé « l’ange blanc » parce qu'il il ne se sépare jamais de son violon blanc, Hamdi Benani est une figure incontournable du paysage culturel et musical algérien et maghrébin.
Hamdi Benani est connu pour avoir révolutionné ce genre musical en introduisant des instruments nouveaux et des influences d’autres musiques au malouf ancestral.
Par Amezruy n Imazighen
ⵙ ⵖⵓⵔ ⴰⵎⴻⵣⵔⵓⵢ ⵏ ⵉⵎⴰⵣⵉⵖⴻⵏ
2020 - 2970
Lancement des satellites algérien Alsat-1B et 2B
Anfad n yigensaren izzayriyen Alsat-1B d 2B
ⴰⵏⴼⴰⴷ ⵏ ⵢⵉⴳⴻⵏⵙⴰⵔⴻⵏ ⵉⵣⵣⴰⵢⵔⵉⵢⴻⵏ ⴰⵍⵙⴰⵜ-1ⴱ ⴷ 2ⴱ
Le 26 septembre 2016 à 04h43 heure algérienne a eu lieu le lancement avec succès de trois satellites Algériens Alsat-1B, Alsat-2B et Alsat 1N, par le lanceur Indien PSLV C-35 et ce, depuis le site de Sriharikota du Centre Spatial de Satish Dhawan, situé dans la région du Chennaï au Sud-Est de l’Inde.
La mise en orbite de ces satellites, réalisés et testés par des ingénieurs Algériens au niveau du Centre de Développement des satellites (CDS) d’Oran. Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme spatial national horizon 2020, adopté par le gouvernement, qui vise à renforcer les capacités de l’Algérie en matière d’observation de la terre, au service du développement durable et du renforcement de la souveraineté nationale.
Alsat-1B et 2B, sont des satellites Algérien d’observation de la terre à moyenne résolution, lancé par l’Algérie après Alsat-1. Les images Alsat-1B prises depuis une orbite à 670 km d’altitude, seront en mode multispectral (visible et proche infrarouge) et panchromatique.
Alsat-1N est un nanosatellite à mission scientifique et de démonstration technologique développé dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord de coopération avec l’agence spatiale du Royaume Uni (UKSA), par une équipe de chercheurs Algéro-Britannique.
Ce jour la, le lanceur PSLV C-35 de l’agence spatiale Indienne (ISRO) a mis en orbite huit satellites, dont trois Algériens et un satellite Indien de météorologie ScatSat-1, un satellite Américain d’observation de la terre Pathfinder-1, un nanosatellite Canadien NLS-19 et deux nanosatellites scientifiques Indiens, PiSAT et Pratham.
Lien intéressant : https://asal.dz/?p=398
Par Amezruy n Imazighen
ⵙ ⵖⵓⵔ ⴰⵎⴻⵣⵔⵓⵢ ⵏ ⵉⵎⴰⵣⵉⵖⴻⵏ
2020 - 2970
Assassinat de Cheb Hasni
Timenɣiwt n Ccab Ḥesni – ⵜⵉⵎⴻⵏⵖⵉⵡⵜ ⵏ ⵛⵛⴰⴱ ⵃⴻⵙⵏⵉ
Biographie :
Hasni Chakroun, de son vrai nom, naît un 1er février 1968 à Gambetta, un faubourg populaire d'Oran. Fils d'une fratrie de sept enfants, son père est un soudeur. Jeune, Hasni poussait déjà sa voix dès qu'il sortait de l'école.
Il était également un bon joueur de foot, il commence à jouer avec l'ASMO à l'âge de 9 ans. Suite à un accident à l'âge de 15 ans, Hasni reste plusieurs semaines à l'hôpital et prend du poids. Malgré l'encouragement de ses entraîneurs, Hasni renonce à son parcours sportif.
Débuts dans la musique :
Hasni aurait chanté pour la première fois à un mariage, dans la foulée, l’un des invités lui propose de se produire dans les cabarets d'Oran.
Ascension :
En 1986, Hasni enregistre sa première cassette avec la maison d'édition Saint-Crépain.
En 1987, il interprète des chansons en duo avec la chanteuse de raï Chaba Zahouania.
La même année Hasni se marie avec « Melouka », sa femme, de son vrai nom Zahzouh Malika, à l'âge de 19 ans, avec qui il eu un seul enfant, du nom d'Abdellah, né en 1989.
Sa femme, Melouka, a été durant des années l'inspiration principale de ses plus grands titres comme "Tal Ghyabek ya ghzali" ou encore "El Bayda mon amour".
En 1992, il signe un contrat avec le manager Nourredine Gafaïti (Manager de Chaba Zahouania, Cheb Sahraoui et Chaba Fadela) et part en tournées dans le monde entier.
Mort :
Le 29 septembre 1994, Hasni est assassiné dans son quartier d'Oran (Gambetta) à l'âge de seulement 26 ans, le GIA revendique l'assassinat. La nouvelle embrase tout le pays et une foule immense se regroupe dans son quartier.
Cheb Hasni, "Le Chanteur de l'amour" reste et restera un pionnier du raï et de la culture algérienne et nord-africaine. Ses musiques véhiculaient l'amour et la paix et donnaient de l'espoir aux jeunes. Ses musiques resteront gravées à jamais au panthéon musical maghrébin.
N'oublions jamais nos martyrs de la culture.
Par Amezruy n Imazighen
ⵙ ⵖⵓⵔ ⴰⵎⴻⵣⵔⵓⵢ ⵏ ⵉⵎⴰⵣⵉⵖⴻⵏ
2020 - 2970
Décès de Mouloud Kaneb
Tamettant n Mulud Kaneb – ⵜⴰⵎⴻⵜⵜⴰⵏⵜ ⵏ ⵎⵓⵍⵓⴷ ⴽⴰⵏⴻⴱ
Mouloud Kaneb naît le 28 octobre 1940 à Ouadhias ( Ighil Iguelmimen), ancien membre de l’Académie Berbère est décédé aujourd'hui chez lui à Antony en France à l’âge de 80 ans.
Bataille de Bejaïa
Anmenɣi n Bgayet – ⴰⵏⵎⴻⵏⵖⵉ ⵏ ⴱⴳⴰⵢⴻⵜ
La prise de Bougie est une bataille de 1833 qui oppose les troupes françaises et la tribu kabyle des Mézzaïa dans le cadre de la Campagne d'Algérie (1830-1847).
Bougie, passée sous le contrôle de la tribu des Mézzaïa après la chute du dey d'Alger, connaît plusieurs incidents avec des navires français et anglais. En 1831, deux expéditions visant à lui imposer comme caïd un dénommé Mourad, puis un certain Bou Setta, sont mises en échec. Une nouvelle expédition aboutit en 1833 à la prise de la ville, après une résistance intense de ses habitants. Cependant les Français ne parviennent pas à en conquérir les alentours.
Par Amezruy n Imazighen
ⵙ ⵖⵓⵔ ⴰⵎⴻⵣⵔⵓⵢ ⵏ ⵉⵎⴰⵣⵉⵖⴻⵏ
2020 - 2970
